Simone Weil, lectrice de l’Evangile350

En 1942, Simone Weil écrit au père Perrin qu’il y a des “passages de l’Evangile qui [la] choquaient autrefois et qui sont maintenant pour [elle] extrêmement lumineux“. Elle ajoute que si elle ne les avait pas “lus et relus avec amour, [elle] n’aurait pas pu parvenir à cette vérité“ qui s’y trouve. En affirmant qu’elle adopte la “même attitude d’esprit à l’égard des autres traditions religieuses ou métaphysiques et des autres textes sacrés“, Simone Weil définit une méthode. Cette méthode de lecture est pratiquée, précise-t-elle encore, “avec attention et amour“, mais sans abdication de sa “propre opinion“, sinon il y aurait “acte de soumission“ aux textes.

Une conférence de Robert Chenavier, Président de l’Association pour l’étude de la pensée de Simone Weil et directeur des Cahiers Simone Weil.
Avec la participation de Louis Boisset, théologien et Alexis Pidault, bibliste au CTM.